Dans le monde d’avant, Jean Yanne chantait, « rouvrez les maisons ! », Il faut dire que la France s’enorgueillait de ses hauts lieux de la perdition que furent le One two two ou le Chabanais. Les sonorités de ce florilège sexy, easy, funky sous fulgurances d’orgues groovy, rappellent les sixties et les seventies et cette période de « Paradis Perdus » ou plutôt l’image que l’on s’en fait. La revisitation post post moderne nous permet de recréer des zones de jeu à notre guise, ne gardant du passé que les bons moments en oubliant le reste.
« Le Hasard et la Violence » est un film franco-italien étrange, réalisé par Philippe Labro en 1974 en collaboration avec Jacques Lanzmann au scénario. L’époque est aux films à thèse sur l’ultra-violence tels que « Les Chiens de Paille » de Sam Peckinpah (1971), « Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (1971) et « Délivrance » de John Boorman (1972). Le long métrage de Labro se distingue de ceux de ses homologues américains par un parti pris quasi onirique et une forme de psychédélisme soft.
La musique de Magne reflète les dérives nostalgiques d’Albert Quentin (Jean Gabin) qui après une jeunesse aventureuse passée sur le Yang-Tse-Kiang, vit « rangé des voitures » avec sa femme Suzanne (Suzanne Flon) rencontrée à la Bourboule et qui s’occupe de la destinée de l’hôtel Stella à Tigreville (en réalité Villerville dans le Calvados normand), et de Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo) jeune publicitaire qui a brisé son cœur à Madrid.
Le Pop Club s'associe à l'initiative de Wewant2Wecord et aux côtés de Microcultures et de Balades Sonores, pour rééditer le deuxième album de FUGU (Mehdi Zannad) "As found" sorti en 2005 chez Third Side.
La musique du film LES TONTONS FLINGUEURS, tout autant que celle de James Bond est reconnaissable dès les premières notes. Une petite ritournelle qui parvient même à trotter dans la tête des gamins du XXIe siècle. Les musicologues appellent monothématisme les variations stylistiques autour d’un seul thème musical que l’on retrouve dans Les Tontons : au banjo, lors des séances de « bourre pif », en gloria, en jazz, en blues ou en Hully Gully.
« COUP DE TÊTE », un film qui, une fois vu, ne vous quitte plus jamais. N’est-ce pas la substance d’un culte ? Le personnage de François Perrin interprété par Patrick Dewaere, footballeur du club de Trincamp est un héros romantique, seul être pur en butte à l’hostilité et à la mesquinerie des notables ainsi que de la populace d’une ville de la « France d’en bas ».