Le Magnifique

Claude Bolling — 1973

« Le Magnifique » est un film culte. Nombreux sont ceux qui, au fil des rediffusions, ont appris les répliques par coeur de ce personnage dont le rôle est taillé sur mesure pour Jean-Paul Belmondo. Bebel qui retrouvait, en cet an de grâce 1973, le réalisateur Philippe de Broca avec lequel il avait déjà travaillé en 1962 lors du film « Cartouche », puis « L’Homme de Rio » en 1964. Il le rejoindra à nouveau en 1975 avec « L’Incorrigible ». Un binôme qui faisait du cinéma méta sans le savoir, des décennies avant OSS 117, version Jean Dujardin. Bob Saint-Clar en grand frère d’Hubert Bonisseur de la Bath. Mention spéciale pour Jacqueline Bisset, actrice culte, elle aussi, du « Knack » de Richard Lester à « la Nuit américaine » de François Truffaut.

Rendez-Vous Chic

VARIOUS ARTISTS — 1966-1973

Dans le monde d’avant, Jean Yanne chantait, « rouvrez les maisons ! », Il faut dire que la France s’enorgueillait de ses hauts lieux de la perdition que furent le One two two ou le Chabanais. Les sonorités de ce florilège sexy, easy, funky sous fulgurances d’orgues groovy, rappellent les sixties et les seventies et cette période de « Paradis Perdus » ou plutôt l’image que l’on s’en fait. La revisitation post post moderne nous permet de recréer des zones de jeu à notre guise, ne gardant du passé que les bons moments en oubliant le reste.

Le Hasard et la Violence

Michel Colombier — 1974

« Le Hasard et la Violence » est un film franco-italien étrange, réalisé par Philippe Labro en 1974 en collaboration avec Jacques Lanzmann au scénario. L’époque est aux films à thèse sur l’ultra-violence tels que « Les Chiens de Paille » de Sam Peckinpah (1971), « Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (1971) et « Délivrance » de John Boorman (1972). Le long métrage de Labro se distingue de ceux de ses homologues américains par un parti pris quasi onirique et une forme de psychédélisme soft.

Un singe en hiver

Michel Magne — 1962

La musique de Magne reflète les dérives nostalgiques d’Albert Quentin (Jean Gabin) qui après une jeunesse aventureuse passée sur le Yang-Tse-Kiang, vit « rangé des voitures » avec sa femme Suzanne (Suzanne Flon) rencontrée à la Bourboule et qui s’occupe de la destinée de l’hôtel Stella à Tigreville (en réalité Villerville dans le Calvados normand), et de Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo) jeune publicitaire qui a brisé son cœur à Madrid.

As Found

FUGU — 2005

Le Pop Club s'associe à l'initiative de Wewant2Wecord et aux côtés de Microcultures et de Balades Sonores, pour rééditer le deuxième album de FUGU (Mehdi Zannad) "As found" sorti en 2005 chez Third Side.

Les Tontons Flingueurs

Michel Magne — 1963

La musique du film LES TONTONS FLINGUEURS, tout autant que celle de James Bond est reconnaissable dès les premières notes. Une petite ritournelle qui parvient même à trotter dans la tête des gamins du XXIe siècle. Les musicologues appellent monothématisme les variations stylistiques autour d’un seul thème musical que l’on retrouve dans Les Tontons : au banjo, lors des séances de « bourre pif », en gloria, en jazz, en blues ou en Hully Gully.

Coup de tête

Pierre Bachelet — 1979

« COUP DE TÊTE », un film qui, une fois vu, ne vous quitte plus jamais. N’est-ce pas la substance d’un culte ? Le personnage de François Perrin interprété par Patrick Dewaere, footballeur du club de Trincamp est un héros romantique, seul être pur en butte à l’hostilité et à la mesquinerie des notables ainsi que de la populace d’une ville de la « France d’en bas ».

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